1-La semaine dernière, le sondage Bank of America auprès des gérants indiquait des niveaux de liquidités très élevés similaires aux situations observées en 2001 ou 2008 quand l’économie mondiale entrait en récession. Sur le même thème, le stratégiste Ed Yardini indiquait que le ration Bear/bull qui jauge l’appétence au risque des investisseurs était à 0.65 le 18 mai 2022.Un niveau en dessous de 1 indique une anticipation élevée de récession ou de crise par les investisseurs.
2-Du côté des sociétés en revanche les cours de bourse déprécies sont plutôt perçus comme une opportunité de faire des emplettes : Broadcom sur VMware, Philips Morris sur Swedish Match ou Siemens Energy qui rachète les minoritaires dans Gamesa.
Ces opérations touchent tous les secteurs, Energie, consommation et technologie et ne sont pas entièrement financées en papier comme c’est le cas dans les hauts de cycle boursier. Quand les sociétés sont inquiètes sur le cycle, elles ont tendance à reconstituer leurs bilans plutôt que de se lancer dans de grosses opérations de croissance externe.
Si la correction boursière actuelle s’avère de courte durée, elle donnera raison à Yardini qui dans un de ses papiers montrait que depuis 2009, chaque fois que le ratio bear/bull passait en dessous de 1, cela avait constitué un très bon point d’entrée sur les actions pour les sociétés d’abord et ensuite les investisseurs.
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1-Last week, Bank of America's survey of fund managers indicated very high levels of liquidity similar to situations seen in 2001 or 2008 when the global economy was on the verge of a recession. On the same idea, strategist Ed Yardini indicated that the Bear/Bull ratio, which gauges investors' risk appetite, was at 0.65 on May 18, 2022. A level below 1 indicates a high expectation of recession or crisis by investors.
2-On the other hand, depressed stocks are seen by corporates as an opportunity to shop around, whether it is Broadcom with VMware, Philips Morris with Swedish Match or Siemens Energy buying out the minorities in Gamesa.
These deals cut across all sectors, Energy, Consumer and Technology, and are not fully paper financed, typical of an economic and stock market peak. When companies are worried about the cycle, they tend to rebuild balance sheets rather than launch large acquisitions.
If the current stock market correction proves to be short-lived, it will prove Yardini right, as he showed in one of his papers that since 2009, every time the bear/bull ratio fell below 1, it proved to be a very good entry point for corporate and then equity investors.
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